L’architecture
définir le vide

L’architecture dans mon parcours

Pour être honnête, je n’ai jamais été très assidu pendant les 6 ans de mon cursus, car en vérité je pensais déjà que je ferai autre chose qu’une pratique classique de l’architecture. Le temps, je l’ai pris pour me construire et expérimenter en autodidacte, pour m’entrainer au processus créatif et vivre des expériences sensibles. J’ai par exemple participé à la création visuelle d’un jeu informatique, dessiné des concepts-car avec mes amis de l’école de design, dessiné et réalisé des luminaires, conçu des modèles 3D sur ordinateur pour l’architecture et le design…

J’obtiens finalement mon diplôme d’architecture avec mention très bien en 2008, avec la certitude que ces années ont été fondatrices :
je savais qu’après, ma route devait trouver d’autres horizons…

Je travaille pourtant un an chez Daquin&Ferrière Architecture à Montreuil, d’une part pour valider mon habilitation à la maîtrise d’œuvre en nom propre, et d’autre part pour préparer mon voyage en Angleterre et ainsi reprendre des études dans un cursus condensé d’arts plastiques. La voie créative m’appelait. J’ai eu plus tard l’occasion de construire une maison individuelle à Saint-Pierre Quiberon entre 2013 et 2015,  mais cette compétence s’est aujourd’hui enrichie de la connaissance des matières naturelles et du monde végétal pour déboucher sur une pratique qui est plus celle d’un bâtisseur.
Ensemble l’architecture, les plantes, la connaissance du vivant en général et des matières, ouvrent un champ de créativité infini et évolutif.

Je dispose aujourd’hui d’un panel de compétences très riche et adapté à une approche des systèmes dits « intégrés » de fonctionnement d’un lieu vivrier. C’est donc pour cristalliser mon énergie dans un projet concret et offrir ma version d’une réalité possible que j’ai acheté une ancienne petite ferme en centre Bretagne en 2015 conjointement avec ma partenaire.
L’enjeu est de comprendre le lieu pour en tirer parti au mieux et redonner un sens à la pierre. C’est un projet que je mène seul la plupart du temps, grâce aux matériaux bio-sourcés dès que cela est possible, et sur fonds propres. J’estime environ à 10 ans la mise en place du projet dans sa totalité, espaces de jardin et forêt compris.

Je parle de Permaculture dans une autre section du site, domaine dans lequel je me suis naturellement spécialisé grâce à mon vécu d’architecte et mon lien à la terre.
Aujourd’hui, j’ai aussi l’envie d’intervenir sur des installations de land-art, sculpture ou autres propositions que la vie m’offrira.